Suite de Baraka, Samsara est un mot tibétain qui signifie « roue de la vie ». Pendant quatre ans, Ron Fricke a parcouru plus de vingt pays dont le Japon, l’Éthiopie, l’Égypte, la Palestine et la Turquie pour traiter de ses thèmes de prédilection: l’interconnexion et la transcendance.
Sans dialogue, « Baraka » est une réflexion sur l’histoire du monde à partir du seul langage universel existant : image, son et musique. Le réalisateur et son équipe ont parcouru le monde pendant quatorze mois, n’hésitant pas à aller dans les sites les plus reculés et les plus rares de la Terre.
Le film alterne des séquences montrant des paysages naturels et des rites religieux ou spirituels humains, filmés sur les six continents. Au cœur du film, des séquences plus pénibles (accompagnées notamment de morceaux de Dead Can Dance dont The Host of Seraphim) montrent les aspects destructeurs de l’humanité : la misère, la destruction, la guerre, etc. La fin du film revient sur des séquences de spiritualité, notamment une séquence des bains rituels dans le Gange, à Benares en Inde.