Pascal Lafleur, ancien athlète de haut niveau, aujourd’hui coach sportif en développement personnel. Il y a quelques années, lui, sa femme Aurélie et leur fille Lola ont suivi leur besoin de cohérence ; ils ont quitté Paris pour la Provence. Malgré le cadre de vie idyllique, ce chemin a représenté pour eux une étape importante, non sans difficultés… Ils nous livrent leur parcours, leurs réflexions, entre cuisine végétarienne (souvent crue), potager bio, sessions sportives, et une vie de famille plus épanouie que jamais…
Une famille et un parcours assurément inspirants !
Gilles Lartigot, auteur du livre Eat, témoigne de son parcours et de ses prises de conscience sur l’alimentation moderne. Il expose plusieurs faits sur l’élevage industriel et les additifs chimiques, et nous donne quelques pistes pour adopter une alimentation plus saine pour notre corps et notre esprit.
Bio à la Une : Le premier frein au bio est son prix. Inutile de le nier, il a été constaté que les produits bio sont plus onéreux que les autres. Que répondez-vous au consommateur qui argumente : “je ne mange pas bio, car c’est trop cher” ?
Gilles Lartigot : Le bio est pour moi un terme général. Je fais une grosse différence entre l’agriculture biologique sans produit chimique qu’on va trouver dans les marchés et l’agriculture industrielle qui délivre des perturbateurs endocriniens et facteur de cancer. On peut acheter de la nourriture biologique transformée qui va coûter extrêmement cher, mais qui vient d’où ? Il faut acheter sur les marchés locaux, à des producteurs biologiques. C’est après avoir fait cette démarche qu’on s’aperçoit que ces légumes ne sont pas plus chers que leur équivalent conventionnel. Dans un deuxième temps, il faut penser à revoir son mode alimentaire. Si on décide de manger exclusivement bio tout en continuant à consommer gâteaux, soda ou plats préparés, oui, l’addition va être salée. Il est important de modifier votre mode alimentaire en commençant par intégrer plus de légumes, de légumineuses, en préparant des repas sans viande. On peut se nourrir très sainement en agriculture biologique. Il est également possible de trouver un producteur qui ne sera pas labélisé, mais qui cultivera sans produits chimiques. Il faut savoir que le label bio, en plus de coûter beaucoup d’argent, sert aux producteurs à intégrer des circuits de revente. »Extrait » de bio à la une
Transformez votre jardin en refuge de semences libres, semez la Vie !
Voici comment sont préparées vos commandes au sein de l’association Kokopelli basée en Ariège ! De la réception des graines par nos producteurs à l’expédition des colis, en passant par les tests de germination, l’ensachage à la main, l’impression des sachets, etc. Merci à toutes et tous d’être toujours plus nombreux-ses à nous soutenir !
« Créée par Philippe Desbrosses en 1974, la Ferme de Sainte-Marthe vend des semences potagères biologiques aux jardiniers. Sur les quelque 1 000 variétés qu’elle propose, seulement 4 sont des hybrides F1, la Ferme préférant maintenir des variétés anciennes. Pour montrer que ces semences artisanales peuvent être une réelle alternative à l’agrobusiness », la petite entreprise de 11 salariés projette de créer un conservatoire-graineterie sur son lieu de production, en Anjou.
« Notre objectif est de partager notre savoir-faire de grainetier tout en conservant la diversité des semences que l’on pouvait trouver au début du siècle dernier, » explique Dominique Velé, codirecteur de la Ferme. Production sous abri et en extérieur, graineterie, épicerie… le but sera de montrer les différentes étapes de la production des semences, jusqu’à l’assiette. L’entreprise a acquis un terrain de 10 hectares, et commencé à l’aménager, avec un jardin d’essai, trois tunnels de 500 m2 chacun et 3 hectares de production à l’extérieur. Un verger a déjà été planté cet hiver, avec des variétés locales comme les pommiers ‘Patte de Loup’ ou ‘Fenouillet Gris’.
Un appel à financement participatif vient d’être lancé sur la plate-forme Mimosa, afin de lever des fonds pour faire aboutir cet ambitieux projet. N’hésitez pas à contribuer ! »