Le chant des colibris – l’appel du monde de demain

Le chant des colibris, l’appel du monde de demain, c’est un appel à signer et des rassemblements citoyens dans 6 villes de France de mars à juin 2017.
https://www.lechantdescolibris.fr
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Partout dans le monde, des solutions existent… « Demain, le film documentaire »

Demain le filmAyant vu ce film avec Moonath début décembre ,

je vous invite à visionner et soutenir ce film documentaire si ce n’est déjà fait !

« Dans 2 semaines aura lieu la cérémonie des Césars. Aidez-nous à faire connaître le film aux votants de l’Académie des César (Page officielle) qui ne l’auraient pas encore vu en partageant cette image au maximum. Cette récompense serait une extraordinaire reconnaissance pour nous mais surtout pour tous ceux qui agissent pour changer le monde tous les jours, anonymement ! Un grand merci à tous. « (source)

Retrouver le teaser du film Demain sur landcheyenne ICI

 

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« Citation du jour » Pensée Navajo

Pensée Navajos by longbull

Baraka ~ A Ron Fricke Film

Sans dialogue, « Baraka » est une réflexion sur l’histoire du monde à partir du seul langage universel existant : image, son et musique. Le réalisateur et son équipe ont parcouru le monde pendant quatorze mois, n’hésitant pas à aller dans les sites les plus reculés et les plus rares de la Terre.

Le film alterne des séquences montrant des paysages naturels et des rites religieux ou spirituels humains, filmés sur les six continents. Au cœur du film, des séquences plus pénibles (accompagnées notamment de morceaux de Dead Can Dance dont The Host of Seraphim) montrent les aspects destructeurs de l’humanité : la misère, la destruction, la guerre, etc. La fin du film revient sur des séquences de spiritualité, notamment une séquence des bains rituels dans le Gange, à Benares en Inde.

Baraka Ron Fricke Film

Le Cinquième Rêve

Dreamcatcher - longbull - le cinquième rêve

Le cinquième rêve légende amérindienne sur la création du monde

Au début, le Grand Esprit dormait dans le rien. Son sommeil durait depuis l’éternité. Et puis soudain, nul ne sait pourquoi, dans la nuit,
il fit un rêve. En lui gonfla un immense désir…

Et il rêva la lumière. Ce fut le premier rêve.La toute première route.Longtemps, la lumière chercha son accomplissement, son extase. Quand finalement elle trouva, elle vit que c’était la transparence.

Et la transparence régna.
Mais voilà qu’à son tour,ayant exploré tous les jeux de couleurs qu’elle pouvait imaginer, la transparence s’emplit du désir d’autre chose. A son tour elle fit un rêve. Elle qui était si légère, elle rêva d’être lourde.

Alors apparut le caillou
.Et ce fut le deuxième rêve. La deuxième route.Longtemps, le caillou chercha son extase, son accomplissement. Quand finalement il trouva,il vit que c’était le cristal. Et le cristal régna.Mais à son tour, ayant exploré tous les jeux lumineux de ses aiguilles de verre, le cristal s’emplit du désir d’autre chose, qui le dépasserait.A son tour, il se mit à rêver. Lui qui était si solennel, si droit, si dur, il rêva de tendresse, de souplesse et de fragilité.

Alors apparut la fleur.
Et ce fut le troisième rêve,la troisième route. Longtemps,la fleur, ce sexe de parfum, chercha son accomplissement, son extase. Quand enfin elle trouva, elle vit que c’était l’arbre. Et l’arbre régna sur le monde. Mais vous connaissez les arbres. On ne trouve pas plus rêveurs qu’eux ne vous amusez pas à pénétrer dans une forêt qui fait un cauchemar. L’arbre, à son tour, fit un rêve. Lui qui était si ancré à la terre,il rêva de la parcourir librement, follement, de vagabonder au travers d’elle

Alors apparut le ver de terre.
Et ce fut le quatrième rêve. La quatrième route.
Longtemps, le ver de terre chercha son accomplissement, son extase.
Dans sa quête, il prit tour à tour la forme du porc-épic, de l’aigle, du puma, du serpent à sonnette.
Longtemps, il tâtonna. Et puis un beau jour,
dans une immense éclaboussure…
Au beau milieu de l’océan… un être très étrange surgit,
en qui toutes les bêtes de la terre trouvèrent leur accomplissement,
et ils virent que c’était la baleine !
Longtemps cette montagne de musique régna sur le monde.
Et tout aurait peut-être dû en rester là, car c’était très beau. Seulement voilà…
Après avoir chanté pendant des lunes et des lunes, la baleine, à son tour,
ne put s’empêcher de s’emplir d’un désir fou.
Elle qui vivait fondue dans le monde, elle rêva de s’en détacher.

Alors, brusquement nous sommes apparus, nous les hommes. Car nous sommes le cinquième rêve,la cinquième route,en marche vers le cinquième accomplissement, la cinquième extase.

Et ici, je vous dis : Faites très attention ! Car, voyez-vous,
Dans la moindre couleur, toute la lumière est enfouie.
Dans tout caillou du bord du chemin, il y a un cristal qui dort.
Dans le plus petit brin d’herbe, sommeille un arbre.
Et dans tout ver de terre, se cache une baleine.
Quant à nous,nous ne sommes pas le « plus bel animal »
nous sommes le rêve de l’animal !
Et ce rêve est pas encore inaccompli

Ce texte aurait été prononcé par Swift Deer, Shaman Navajo…
Source livre : Le Cinquiéme Rêve de Patrice Van Eersel.