Marc Grollimund est agriculteur. Il a la particularité d’associer magnifiquement la permaculture et l’art du mandala. Il nous parle de l’abondance générée par cette association dans le jardin, et partage ses conseils pour le mettre eu œuvre à son tour.
Potager, ornemental, médicinal… Le jardin mandala ouvre de nouvelles perspectives sur l’organisation de nos cultures.

Marc Grollimund pratique et enseigne le jardin mandala depuis plus de vingt ans. « Le mandala n’est pas une nouveauté : on en trouve dans les jardins des monastères comme dans les jardins à la française où alternent cultures en ronds et en carrés. Ce n’est pas non plus un mode de culture ésotérique : le jardinier y sera confronté aux mêmes contraintes que dans un jardin classique. Mais on constate que l’organisation des cultures en mandalas favorise les synergies entre les plantes. »

S’agissant des plantations, libre à vous de choisir une thématique (mandala potager, ornemental, médicinal…). Ou de croiser les genres. « Au nord, qui correspond à l’eau, on installe les plantes feuilles ; à l’est/air, les fleurs ; au sud/feu, les fruits et à l’ouest/terre, les légumes racines en raisonnant en termes de dominantes pour ménager les équilibres. » Ainsi, on ne met pas uniquement des plantes « feu » au sud.
« Le mandala est une composition évolutive. C’est un cheminement et il est primordial de ne pas se précipiter, conclut Marc Grollimund. Ménagez-vous des phases d’observation. L’important est que vous vous y sentiez bien. N’oublions pas que la vocation d’un mandala est de vous relier à vous-même et à l’univers… »